Promenade en mer

Sur le port, d'un côté du quai les bateaux accueillants pour aller en mer, tenter d'appercevoir le dos des baleines. De l'autre côté du quai, 4 bateaux frappés du H signifiant "Baleine" en islandais, et servant... à chasser le mammifère...
Hé oui car en Islande, comme dans les quelques autres pays qui n'ont pas signé le moratoire contre la chasse à la baleine, on continue de tuer l'animal pour le manger (c'est encore le cas au Japon, en Corée (hé oui !), en Norvège...).

Mais c'est aussi parce que l'Islande à longtemps vécu de la pêche qui a même représenté sa deuxième source de richesse. D'ailleurs si vous mangez du poisson surgelé, il y a de fortes chances pour qu'il soit originaire d'Islande (vérifiez sur l'étiquette, à coup sur...)



Bon, mais alors, on se la fait cette pêche à la baleine ? Enfin pêche d'images hein...



Autant vous dire que sur la trentaine de personnes embarquées sur le bateau à la recherche d'hypotéthiques cétacés, il n'y a eu que quelques téméraires à ne pas avoir une sale tête au bout de 10 minutes ! La houle à eu raison des plus courageux... Il m'a fallu 2 jours pour m'en remettre ! Plus le zéro ou 1 degré avec le vent glacé... hmmmm... il fallait vraiment avoir envie de voir Mobby...

Et au bout de 40 minutes, notre persévérance est récompensée...


Une magnifique baleine rousse à dos bombé. Un spécimen particulièrement rare. La photo est d'une qualité exceptionnelle. Cela grâce à de nombreux assistants qui ont pu m'aider dans la capture de cette image magnifique.



Sans rire, à part photographier des passagers malades pendant 3 heures, j'aurai pu ramener un cliché du dos d'une baleine non identifiée (qui a bien voulue se montrer 3 secondes 2 dixièmes) mais Mâdâme n'a pas voulu réapparaître en public... Ca vaut le coup de dépenser 35 euros pour ça !

Du coup je me venge avec cette vue de Reykjavik from the sea...


Sinon pour les fans de poissons, les islandais en consomment beaucoup (et pas cher (c'est bien le seul truc pas cher en Islande !)), mais aussi sous toute ses formes. Comme du requin séché, macéré dans de la terre... Hmmmmm.. Non, là j'ai pas essayé.
Un peu partout autour de la capitale, on peut voir du poisson sêcher sur d'immenses séchoirs à l'air libre.
Là ce sont des restes de poissons (le principal a du être utilisé en filet), pour ensuite les broyer et en faire de la poudre... Destination l'Afrique... Pour nourrir le bétail... Dingue tout ça !